ACAT

L'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture lutte contre la torture, la peine de mort et défend le droit d'asile. Elle soutient et prie pour les victimes. Elle prie également pour la conversion de leurs bourreaux.

L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), créée par Hélène Engels et Edith du Tertre, est une association œcuménique qui lutte contre la torture, défend le droit d’asile, aide toute personne sans discrimination aucune et lutte contre la peine de mort depuis 1974.

 

Un groupe ACAT a été créé sur Mazamet et se réunit une fois tous les 2-3 mois dans les locaux de l’Église Protestante Unie, Avenue Albert Rouvière.

 

Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous rejoindre. Il nous faut continuer à être des veilleurs. Ce n’est pas de votre faute si la torture existe, mais si elle recule dans le monde c’est grâce à vous ! Nous, chrétiens de toute confession sommes tous concernés.

Pour plus d’informations n’hésitez pas à contacter :

Jean-David Raynaud au 06 30 69 27 93

 

Prochaine réunion

Prochaine réunion samedi 20 décembre de 10h à 12h au 21 avenue Albert Rouvière

Quelques informations

10 OCTOBRE 2025 : JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA PEINE DE MORT

10 ARGUMENTS CONTRE LA PEINE DE MORT

1- Aucun État ne devrait avoir le pouvoir d’ôter la vie d’une personne.
2- Elle est irrévocable. Aucun système judiciaire n’est à l’abri d’erreurs et des personnes
innocentes sont susceptibles d’être condamnées à mort ou exécutées.
3- Elle est injuste. La peine de mort est appliquée de manière discriminatoire et est souvent
utilisée de manière disproportionnée contre les personnes issues de milieux
socio-économiques défavorisés, les personnes souffrant de handicaps intellectuels ou
psychosociaux et les membres de minorités raciales, religieuses et ethniques. Dans
certains endroits, l’imposition de la peine de mort est utilisée pour cibler des groupes sur la
base de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre, de l’opinion politique ou de la religion.
4- Elle est inhumaine, cruelle et dégradante. Les conditions de vie dans le couloir de la mort
et l’angoisse de l’exécution infligent des souffrances psychologiques et physiques
extrêmes, et l’exécution est une agression physique et mentale.
5- Elle nie toute possibilité de réhabilitation.
6- Elle est appliquée en violation flagrante des normes internationales. Elle enfreint les
principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, qui stipule que toute
personne a droit à la vie et que nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou
traitements cruels, inhumains ou dégradants. À neuf reprises, l’Assemblée générale des
Nations unies a demandé l’instauration d’un moratoire sur l’application de la peine de mort
(résolutions n° 62/149 en 2007, n° 63/168 en 2008, n° 65/206 en 2010, n° 67/176 en 2012,
n° 69/186 en 2014, n° 71/187 en 2016, n° 73/175 en 2018, n° 75/183 en 2020 et n° 463 en
2022).
7- Elle crée une douleur injustifiable pour toutes les personnes qui sont concernées : en
particulier pour les proches des victimes et des condamné·es à mort, y compris les
enfants, ce qui entraîne de graves conséquences transgénérationnelles.
8- Elle est contre-productive, car en légalisant le meurtre d’un être humain comme solution
pénale, la peine de mort cautionne l’idée du meurtre plus qu’elle ne la combat.
9- Elle est inefficace et ne rend pas la société plus sûre. Il n’a jamais été démontré de
manière concluante que la peine de mort dissuade plus efficacement la criminalité que
l’emprisonnement à vie. Au contraire, des études montrent que le taux des crimes les plus
violents est plus élevé dans les pays rétentionnistes que dans les pays abolitionnistes.
10- De nombreuses familles de victimes de meurtres ne veulent pas de la peine de mort. Un
nombre important et croissant de familles de victimes dans le monde rejettent la peine de
mort et s’y opposent, affirmant qu’elle ne ramène pas ou n’honore pas le membre de leur
famille assassiné, qu’elle ne guérit pas la douleur du meurtre et qu’elle viole leurs
croyances éthiques et/ou religieuses.

LA PEINE DE MORT EN PRATIQUE

(Statistiques d’Amnesty International)

  • 113 États ont aboli la peine de mort pour tous les crimes
  • 9 États ont aboli la peine de mort pour les crimes de droit commun
  • 23 États sont abolitionnistes dans la pratique
  • 54 États sont rétentionnistes
  • Les 5 États qui exécutent le plus dans le monde en 2023 sont, dans l’ordre,: La Chine, l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Irak et le Yémen.
  • On sait qu’au moins 28 085 personnes seront condamnées à mort dans le monde à la fin de 2024, dont environ 5% sont des femmes (statistiques sur les femmes condamnées à mort par le Cornell Center on the Death Penalty Worldwide).

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LIBÉRATION en IRAN

L’ACAT-France se réjouit de la libération de la défenseure des droits humains iranienne, Sepideh Gholian, survenue le 11 juin 2025. Elle a purgé une peine de deux ans à la prison d’Evin, à la suite d’accusations fallacieuses d’ « insulte au leader suprême ». Condamnée en 2023, elle a également subi plusieurs arrestations, violences et restrictions au cours de son parcours. Malgré ces épreuves, elle demeure une figure emblématique de la lutte pour les droits humains en Iran.

L’ACAT-France se félicite de sa libération et réaffirme son soutien au peuple iranien dans sa quête de liberté.

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